Description :

Le bouleau est un arbre familier d’environ 30 m de haut, au feuillage léger, aux chatons doux et frémissants, qui cherche en terrain sablonneux la proximité d’autres essences parmi lesquelles il se distingue sans peine par son aspect plein de grasse. C’est un arbre pionnier de reconquête des terrains froids et humides dont l’origine remonte à plus de 30 millions d’années, on le rencontre souvent sur les faces nord et jusque dans les toundra. Il en existe de nombreuses espèces partout dans le monde.

Usages traditionnels :

Cet arbre à été utilisé de tout temps pour les besoins des hommes : nourriture végétale d’abord, matériau technique ensuite. Sabotiers, charrons, charpentiers, couvreurs, teinturiers, tanneurs, parfumeurs du monde occidental ont façonné son bois et son écorce. C’est peut être sur du papier tiré de son bois que Chateaubriand et George Sand ont vanté sa longue chevelure et le satin de sa surface.

A l’opposé de cet ancien passé utilitaire son emploi médicinal est récent : Sainte Hildegarde fut la première à citer l’action cicatrisante de ses fleurs. De nos jours on utilise les feuilles, l’écorce, les bourgeons et la sève.

Un proverbe lituanien nous apprend que le bouleau fait bien 4 choses :

  • il donne la lumière au monde (torches faite avec son bois) ;
  • il étouffe les bruits (du bouleau on tirait un goudron qui servait à calfeutrer les isbas, on goudronnait également les roues des chariots) ;
  • il soigne les maladies (par sa sève et son écorce) ;
  • il nettoie (ses branches servent de balai, et aussi de fouet dans les saunas du nord pour activer la sudation : on se fustige le corps avec des rameaux feuillus de bouleau).