Genévrier commun

Description :

C’est un des arbres d’Europe qui peut se rencontrer à de hautes altitudes jusqu’à 2500m ; mais dans ces régions glacées, il ne survit que rabougri, tourmenté et prostré sur le sol.

Sous des climats moins excessifs, il prend plus d’envergure avec en guise de feuilles, de petite aiguilles acérées. Le genévrier se présente comme un buisson au milieu duquel mûrissent aux cours de la seconde année de fruits bleu-noir couverts d’une buée mate : ce sont les baies de genièvres. Leur saveur à fourni à la plante son nom savant à partir du mot celtique Juniperus qui veux dire « acre ».

Usages traditionnels :

Le genévrier à une action sur tous les canaux d’excrétions : foie et pancréas, estomac (ulcère), intestins (action sur la fermentation), vésicule biliaire, reins.
On lui prête des vertus dans le traitement de la cellulite.

Les « baies » de genièvre sont utilisées en liquoristerie, notamment dans le gin (lequel en tire son nom), par ailleurs, elles parfument délicieusement le vin chaud, la bière ainsi que d’autres boissons alcoolisés.

Au Moyen-Age, elles ont connu une vogue extraordinaire. On raconte qu’elles auraient été à l’origine de guérisons miraculeuses. Au cours du XVIème siècle elles étaient considérées comme une panacée, un antidote universel.
De nos jours elles ne sont pas moins puissantes, employées pour leurs vertus diurétiques et apéritives et pour leurs qualités alimentaires. Elles sont considérées comme un puissant probiotique, apte à faciliter les lacto-fermentations. Le jambon fumé aux baies de genièvre est sans égal. Elles parfument les choucroutes en facilitant la digestion. Elles sont également la base du gin anglo-saxon.

Le bois de genévrier est probablement un des premiers aromates employés comme parfum à brûler. Il était employé dans les églises en remplacement de l’encens importé du moyen-orient, et avait les même propriétés sanitaires.

L’huile essentielle de genévrier est utilisée dans de nombreux parfums masculins. Elle concentre les senteurs boisées et musquées de cet arbuste. Elle est également utilisée en médecine vétérinaire, entre autre pour mélanger aux onguents pour assainir et durcir les pieds des chevaux.