Description :

La monarde est une belle plante herbacée au port buissonnant, vivace ou bisannuelle. Elle nous viens d’Amérique du Nord et du Nord du Mexique, où elle affectionne les sols frais et bien drainés. Ses tiges carrés peuvent atteindre 1 mètre. Elle est généreuse en fleurs de juin et septembre, lesquelles peuvent être de différentes couleurs selon les espèces ou les variétés. Elles attirent de nombreux insectes butineurs par leur odeur sucrée.

C’est une plante que j’affectionne particulièrement. Pour moi, c’est une reine des plantes, noble et pleine de classe, mais coiffée d’une couronne psychédélique et ébouriffée juste comme il faut pour être originale.

Les feuilles contiennent un antiseptique, le thymol, présent dans de nombreuses plantes de cette famille des Labiées.

C’est une plante à la mode dans le milieu de l’herboristerie, mais on parle bien trop peu des ses nombreuses possibilités culinaires.

Usages traditionnels :

Les tribut amérindiennes utilisaient la monarde sous forme de décoction contre les rhumes, les maux de gorge, la fièvre. Elle faisait partie de la base de la pharmacopée traditionnelle.

Les feuilles séchées et ré-humidifiées peuvent être utilisées en cataplasme contre les brûlures ou appliquées sur les boutons. Les feuilles macérées dans l’huile servent aux soins des cheveux. En infusion, elle sont inhalées pour combattre le rhume, ou bues contre la nausée, les flatulences et l’insomnie.

La tige et les feuilles en bain fortifiants.

La racine en décoction comme analgésique dans les cas de coliques abdominales et comme anthelminthique.

La plante entière peut être est utilisée dans les affections broncho-pulmonaires. Les fleurs et feuilles peuvent servir de condiment.

L’huile essentielle de monarde est déconseillée dans les trois premiers mois de la grossesse.