Description :

Le romarin est un arbuste donc peut atteindre six mètres de haut. Il s’acclimate parfaitement à des climats tempérés et chauds. Il a besoin de beaucoup de soleil et d’un sol aéré.  La plante se reconnaît parfaitement à son odeur camphrée. Les feuilles sont de couleur vert foncé sur le dessus et blanchâtres sur le dessous. Elles sont courtes et attachées à des tiges robustes et très ramifiées.

Propriétés :

Comme beaucoup de labiées, le romarin agit sur le système nerveux : il stimule les asthéniques, affermit les mémoires défaillantes, remonte le moral des déprimés. Il possède notamment des vertus digestives et diurétiques et il permet également de lutter contre les infections.
Il est à la fois à cholagogue, antioxydant, diurétique, digestif et il possède également des propriétés expectorantes.

Grâce à ses propriétés stimulantes conférées par les flavonoïdes, le romarin est une plante particulièrement adaptée aux personnes souffrant d’insuffisance biliaire.
Il contiendrait une substance cholagogue qui favorisant l’évacuation de la bile vers l’intestin. Il va ainsi agir sur l’organisme pour vous éviter les crampes digestives ou encore les sensations de ballonnements ou de constipation : votre digestion en sera facilité.

Ses vertus diurétiques, qui vont agir sur les reins, vous aideront également à calmer les spasmes d’origine digestive, à prévenir des rhumatismes et à réduire les risques de calculs rénaux ou de goutte.

De plus, grâce à la présence de choline, le romarin est également un bon régulateur des lipides au niveau du foie. Et, tout comme le thym, il possède des qualités expectorantes qui vous aideront à lutter contre les infections bronchiques,

Il serait antispasmodique et il est conseillé contre la toux, la nervosité, l´insomnie et les différents cas de stress. Il contribuerait également à la pousse des cheveux.

Finalement, son action thérapeutique commence au moment même de sa récolte, que l’on peut effectuer toute l’année sur les collines méridionales : c’est la sauvagerie, sa liberté, qui lui confère sa force ; transplanté dans un jardin, il reste très beau, peut tenir son rôle d’aromate, mais devient moins puissant que celui du midi.

Usages traditionnels :

Le romarin se consomme de tout temps en infusions, qui permettent de profiter, à doses ponctuelles, de ses nombreux bienfaits sur la santé.

Les lettres de noblesse du romarin datent du 17ème siècle et nous viennent d’Europe centrale. C’est la reine de Hongrie, Isabelle qui malgré ses 70 ans passés et marquée par la maladie, à retrouvé sa jeunesse grâce à lui, dit-on. La recette de son eau de jouvence, l’eau de la reine de Hongrie, qu’elle préparait elle-même, est à la portée de chacun. Il suffit de mélanger les alcoolat  de lavande, romarin et menthe pouliot.