Description :

Par son aspect décoratif, du genre Erica, la bruyère donne aux lieux où elle pousse un charme particulier : falaise maritime, bois clair et sol pauvres acides, comme la forêt de résineux, se colore en fin d’été de la tonalités violettes de ses fleurs.

Usages traditionnels :

Les grappes fleuries récoltées au début de leurs épanouissement sont un remède contre diverses affections de la sphère génito-urinaire et rénales .
La plante est un excellent nectarifère ; elle fournit aux abeilles l’abondante matière d’un miel brun recherché pour la fabrication du pain d’épice.

Les racines sont employées pour la fabrications de pipes, et les ramures en Bretagne, servent en guise de chaume pour couvrir les granges.
Dans les magnaneries de la Drôme, le nom de bruyère est donné aux litières végétales que l’on dispose lorsque les vers à soie se préparent à filer et à suspendre leurs cocons. Pour la culture de plantes acidophiles, les jardiniers utilisent de la terre de bruyère formée par la décomposition de se végétal dans les couches superficielle du sol (mais aujourd’hui bien souvent remplacée par de la tourbe de sphaigne importée d’Europe de l’est).