Pâquerette

Description :

Petite, partout présente, même en altitude élevée dans les pâturages, la pâquerette fleurit dès Pâques (d’où son nom), et presque toute l’année ensuite. Malgré sa taille modeste et son aspect fragile, elle est capable de supporter des froid intenses, jusqu’à -17°C.

La nuit, quand il pleut, elle s’incline et se ferme. Le jour, elle suit la course du soleil, lui présentant ses gracieux capitules blancs aux cœur jaune.

Son caractère élégant lui a valu le nom de genre Bellis, et sa résistance vivace le nom d’espèce pérennis.

Usages traditionnels :

Les feuilles de pâquerette et ses fleurs fraîches, écrasées, calment la douleur des contusions et des entorses. La médecine homéopathique utilise, pour son action tonique sur la musculature des vaisseaux, une teinture tirée de la plante fleurie.
On mélange la pâquerette ou à la fumeterre en cas de paresse du foie.

Le thé de pâquerette pris 3 fois par jour entre les repas, réussit très bien aux enfants maigres.

Les avis diffèrent en ce qui concerne l’origine du mot Bellis :

  • soit il vient du nom grec des filles du roi grec Damos ;
  • soit du latin bellium, la guerre, car les pâquerettes soignait les blessures ;
  • soit de bellus qui veux dire jolie, élégante.

Pour les Chrétiens, elle symbolise les larmes de Marie, et auparavant, les grecs la considéraient comme la fleur d’Aphrodite, l’oracle de l’amour.

Bien que connue pour ces vertus médicinales depuis la renaissance, la pâquerette à été bannie d’Allemagne, au XVIIIè siècle, et systématiquement détruite, car on l’accusait, à tort, d’être abortive.

Elle est si fraîche qu’un compositeur du siècle dernier Dupratot, a donné son nom à l’héroïne gracieuse et naïve de son opéra-comique.